OWNI http://owni.fr News, Augmented Tue, 17 Sep 2013 12:04:49 +0000 http://wordpress.org/?v=2.9.2 fr hourly 1 Le paradoxe des fondamentaux http://owni.fr/2011/07/28/augmented-news-experience-html5-data-persocial-paradoxe/ http://owni.fr/2011/07/28/augmented-news-experience-html5-data-persocial-paradoxe/#comments Thu, 28 Jul 2011 11:20:03 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=74824 Nous aurons mis plus d’un an à réaliser, en deux tours de table, notre levée de fonds, pour un total d’environ 1 million d’€.

Plus d’un an pour que 16 « parrains » (représentant 20,96% du capital) rejoignent et soutiennent notre aventure technologique, éditoriale et économique. Plus d’un an pour trouver le « partenaire » (pour 20% du capital) qui accompagne durablement notre développement. Il s’agit d’Avenport Investment, dirigée par Eric Series. Ce jeune entrepreneur est celui grâce à qui notre ouverture de capital a pu être bouclée, formellement, au 22 juillet 2011.

1 M€, 1 an: financer un média au modèle innovant, what a challenge!

Après cette opération, les « co-fondateurs » (Nicolas Voisin, Franz Vasseur) détiennent 40,54% du capital de 22Mars SAS, maison mère d’OWNI et d’OWNI Inc. En parallèle, nous avons pu associer ceux des salariés d’OWNI qui ne l’étaient pas encore : les près de 35 « opérationnels » (dont 28 salariés) sont associés et détiennent 18,50% du capital. Ainsi, près de 60% des actions de la société, dorénavant valorisée 3,5 M€ à l’issue de ce tour de table, sont détenus par ceux dont la sueur et le jus de cerveau ont permis de bâtir notre navire amiral, La Soucoupe.

La dataviz ci-dessous illustre ces données. Elle a été réalisée par Marie Coussin et Loguy.

Capital 22Mars SAS / OWNI

En août, V3, « focus » sur notre rentrée + OWNI en mode été

C’est l’été ! Que la météo n’aide pas à s’en convaincre ne doit pas nous faire perdre de vue l’essentiel : c’est le moment de profiter des siens, de changer de rythme, de penser à demain. Et de préparer la rentrée. Aussi, pendant tout le mois d’août, OWNI va passer en mode estival et ne proposer qu’un à deux, trois articles par jour – l’essentiel de ce qu’il ne fallait pas manquer en août sur le web – afin que nous nous concentrions sur l’un des plus gros enjeux de notre rentrée : la V3 d’OWNI.fr dont la version actuelle date d’avril 2010 !

Ebooks, bookapps, topicapps, webapps, nos chantiers en parallèle ne manquent pas. Si nous avons ouvert en juin le shop et proposé nos premiers ebooks, les suivants sont sur le point de vous être livrés (vous avez pensé à prendre tablette ou liseuse dans vos bagages ? ;). Enfin, après avoir mis en ligne la V2 d’InfluenceNetworks, notre première plateforme d’investigation et de crowdsourcing dédiée aux journalistes, aux développeurs et aux citoyens internautes, nos prochains objectifs nécessitent que l’équipe soit concentrée sur ces produits. En septembre la compétition pour l’innovation dans notre écosystème « news & technology » va se renforcer considérablement. Ce ne sont pas nos confrères qui vous diront le contraire !

Du sens et des itérations

Du sens. Nous avons aujourd’hui la conviction que chercher à donner à penser un journalisme augmenté des bonnes pratiques du web, du temps-réel, des réseaux sociaux et des blogs, un journalisme augmenté des compétences des développeurs (du HTML5) et des designers, notamment, a du sens, et que cela est une réponse forte et solide à la fois à la crise des médias (sous-capitalisés, lesquels ne sont pas fragiles comme nous avions su reconnaître l’avoir été ?) mais également à un enjeu bien plus grand : créer dans l’abondance, co-construire une démocratie numérique agile et éclairée, en ne cherchant jamais l’audience à tout prix ni la monétisation systématique des idées.

Pas de mur ? Déconnecter en tout ou partie son audience de son modèle économique est opportun, à bien des titres. Nous en avons tous les jours la preuve. Oui ! il faut toujours pouvoir garantir la pérennité d’un projet, au luxe de savoir se tromper, corriger, prendre le temps, revenir à l’ouvrage.

Dans ce dessein, nous allons multiplier les expériences ; pas toutes « à ciel ouvert ». Des expériences qui vont nécessiter quelques semaines de lourd chantier !

Cliquer ici pour voir la vidéo.

Demain l’objet numérique

Demain « l’objet éditorial numérique » (apps, webapps, ebooks, bookapps…) aura fini de prouver combien il est une réponse durable à la si délicate monétisation de l’information dans une économie du savoir et de la médiation culturelle en pleine explosion.

Un objet narratif :
- produit et consommé sur le numérique,
- chaque jour davantage acheté en mobilité,
- adapté aux attentes et usages réels (UX) sur tablettes et smartphones, notamment.

Un objet augmenté qui :
- contextualise,
- lie aux sources (données, documents, etc),
- se partage ET se personnalise (persocial),
- et gagne au fil du temps en granularité (plateforme).

News, Augmented by OWNI & News.us.org

Nous avons réalisé une quantité incroyable d’expérimentations d’objets éditoriaux numériques augmentés, depuis plus de 3 ans, entre autres à bord de cet Objet Web Non Identifié, des « objets » élaborés autour d’articles, eux-mêmes conçus à partir de textes enrichis, une production non linéaire mais quotidienne, diffusée depuis une URL.

Nous ne sommes pas loin de penser que l’avenir et la création de valeur pourraient se situer au paradoxe de ces fondamentaux :

- vers la fin de « l’article », produit fini, figé et périssable ?
- vers la fin du texte comme nœud essentiel et cœur de l’ouvrage journalistique ?
- vers le retour d’une possible linéarisation, animation, contextualisation des contenus (le web avec les doigts, mais aussi “sans les mains”) ?
- sans contrainte de cadences et sans doute sur des rythmes plus radicaux (du temps réel aux temps longs) ?
- diffusé sur le web, en mobilité, et depuis les réseaux sociaux (des solutions de plateforme narratives optimisées pour les tablettes et mobiles, accessibles également dans le navigateur et les espaces sociaux – véritablement « multidevices ») ?
- Une hybridation réelle des savoir-faire, bien plus ambitieuse et disruptive que ce que nous avions (tous ?) osé jusqu’ici.

ProPublica? HuffingtonPost? Wired? « Actuel des geeks » ? Aucun de tout cela ; ce serait faux et réducteur. Nous voulons véritablement inventer, innover, nous différencier. Trois ans après sa création, 22Mars SAS est parvenu à lancer le 15 juin dernier OWNI Inc, preuve s’il en fallait de nos ambitions. RDV dans quelques semaines pour en savoir davantage /-)

Palo Alto, nous voilà ! Prochaine étape à la rentrée.

C’était juillet et ce ne fut pas reposant.

Joli mois d’août, bande de geeks !

(Le titre auquel vous avez échappé : Augment the news experience, w/ a html5, data & persocial platform :)

Retrouvez tous les éditos d’OWNI

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SPEL it slowly: J.U.N.E! http://owni.fr/2011/06/28/edito-spel-it-slowly-june/ http://owni.fr/2011/06/28/edito-spel-it-slowly-june/#comments Tue, 28 Jun 2011 16:07:45 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=72089 Guillaume avait des cernes sous les yeux, les filles de la soucoupe mettaient des robes printanières. Mon CTO portait des shorts. C’était juin, caniculaire, et c’était épuisant ! Récit de cette séquence hors norme que nous venons de traverser.

Mon édito —à chaud— du 7 juin dernier a provoqué pas mal de réactions. J’y commentais sans prendre de gants la «décision» du fonds SPEL de recaler en grande partie le dossier d’OWNI. Oui, la décision (non définitive, certes) de la Commission du fonds SPEL est de ne pas (ou très peu) subventionner le développement de notre site. Faut-il finalement le regretter ou non ? La réponse est à la fois oui et non.

To be or not to be

Je fais partie des entrepreneurs de presse qui préféreraient ne pas être subventionnés. Non par crainte d’une perte d’indépendance mais parce qu’entrer dans un système de subventions directes contraint la gestion d’une entreprise, favorise l’attentisme plus que l’audace.

C’est particulièrement le cas d’une start-up, dont le développement nécessite une agilité souvent incompatible avec la forme des engagements requis par l’administration en matière de projets d’investissement et d’expansion.

It’s the economy, Stupid!

Les entreprises de presse déjà établies sont à l’heure actuelle dans un processus de mutation de leur(s) modèle(s) économique(s), tandis que des nouveaux entrants s’efforcent de stabiliser des recettes encore fragiles. Les uns comme les autres doivent engager des investissements lourds, dont la rentabilité, tout au moins pour les entreprises « papier », n’est souvent envisageable qu’à long terme. Il n’est pas anormal que l’Etat accompagne ce mouvement, s’agissant d’un secteur économique fondamental pour notre démocratie.

Les jeunes entreprises qui innovent comme 22Mars/OWNI doivent faire leurs preuves dans des délais bien plus courts. Le soutien des mécanismes publics peut s’avérer décisif dans ce contexte. Le Fonds SPEL est un de ces mécanismes, et je regrette que, dans ses règles actuelles, le SPEL soit mieux adapté à des entreprises de presse « papier » déjà bien établies qu’à des pure-players innovants.

Choix stratégiques

À titre d’exemple, 22Mars/OWNI aurait pu externaliser ses développements informatiques auprès d’entreprises européennes ou non européennes. Ils auraient alors été plus largement soutenus par le Fonds SPEL. Notre choix économique est d’internaliser ces coûts car notre choix stratégique est d’intégrer ces compétences cruciales pour l’avenir de notre entreprise comme de tous les médias, je le crois. Mais cela ne cadre pas, ou mal, avec les règles actuelles du fonds SPEL.

Nous sommes nombreux à souhaiter que les efforts de l’État prennent la forme d’un cadre favorable à l’innovation plus que d’aides saupoudrées au risque d’une distorsion de la concurrence. Nous l’avons signalé ici même, le rapport Cardoso a été un acte important et salutaire, fut-il insuffisant, pour ouvrir cette voie. Il a lui-même appelé à plus de transparence, à une meilleure évaluation des besoins et de l’efficacité des aides, à une meilleure coordination des mécanismes de soutien, à une meilleure prise en compte du numérique. Suite à ce rapport, un travail considérable a été effectué conjointement par les services du ministère de la Culture et par les syndicats représentatifs de notre secteur, dont notre syndicat, le Spiil.

Open debate

Dans quelques jours, les résultats de cette série de travaux seront publiés. Ce que nous en savons va dans le bon sens : transparence, orientation des aides vers l’innovation et l’accompagnement d’une présence rentable, mieux monétisée, des titres de presse sur les supports numériques. Je ne peux naturellement que me réjouir de ces évolutions. D’autres chantiers sont en cours, pour lesquels nos syndicats déploient beaucoup d’énergie : l’harmonisation des taux de TVA applicables à la presse, le déploiement d’une économie numérique accessible à tous, l’établissement de règles du jeu équitables entre les médias et les industriels – fournisseurs d’accès, moteurs de recherche etc.

Une des évolutions marquantes de notre secteur est qu’il nous faut soigner plus que jamais l’écosystème dans lequel nous évoluons, travailler ensemble à l’amélioration de notre environnement réglementaire et commercial. Vivre en écosystème, c’est savoir coopérer avec ses concurrents pour l’intérêt commun, et savoir en même temps rester concurrents de ceux avec qui nous collaborons, pour le salut de nos entreprises individuelles. Savoir, enfin, rester différents : la stratégie d’une entreprise consiste à développer un modèle commercial et éditorial différent de celui de ses concurrents – sinon, comme le rappelait très justement Aldo Cardoso, le phénomène d’indifférenciation met à mal l’ensemble de la profession.

Je crois néanmoins que les stratégies « disruptives » et les voix dissonantes sont inévitables et nécessaires malgré tout. Le chef d’entreprise doit savoir ainsi naviguer entre solidarité professionnelle et expression de sa différence- sur le plan commercial comme sur le plan politique.

OWNI CREW

Qu’on le veuille ou non, le regard porté par le fonds SPEL sur notre dossier a eu un impact déstabilisant, moins pour nous que pour ceux qui nous soutiennent dans notre développement : nos investisseurs et notre banquier. La pire pression que puisse subir une PME n’est jamais politique, elle est économique ; elle touche au portefeuille.

Mais comme le pire n’est jamais sûr, surtout lorsque les amis sont là, j’ai évoqué ce sujet le 20 juin dernier avec Jean-Baptiste Descroix-Vernier, qui investit régulièrement du temps de cerveau à écouter et parfois conseiller l’OWNI que nous construisons pas à pas.

C’est là que l’espace-temps se distend

Le hasard fait que Jean-Baptiste parle avec Bernard-Henri Levy quelques minutes plus tard. « Je connais OWNI », assure l’essayiste qui suggère de s’adresser à des parrains. Des pairs. De ceux qui veulent que résonne la voix d’OWNI. Cette voix que l’on défend, c’est celle qui porte nos valeurs et notre projet. Une voix qui s’exprime du combat contre Hadopi au data journalism en passant par la Tunisie, de l’open-data à l’hacktivisme en passant par la défense intransigeante des libertés sur Internet. Une voix qui a créé son identité, forte de la confiance de centaines, de milliers de contributeurs, experts, passionnés. Une voix qui souhaite continuer à innover. Pour préparer les échéances à venir, et pour éviter que ceux qui parlent d’Internet soient ceux qui le pratiquent le moins.

Ainsi, le 20 juin dernier, en moins d’une heure et une poignée de mails appelant à participer à cette souscription privée, plus de 200 000 € ont été réunis.

[NB : cette souscription étant comme son nom l'indique privée la liste de ceux qui ont acceptés d'en être sera publiée, pour celles et ceux qui le souhaitent, lors du bouclage de notre levée de fonds cet été, mais ne peut l'être avant.]

Naissance dans la Silicon Valley

En ce mois de juin où tant s’est joué : du serrage de coude à la structuration durable de l’équipe, nous avons consolidé la soucoupe par grand vent.

Pendant ce temps naissait à Palo Alto (Californie) OWNI, Inc et son projet cœur : « The augmented news platform – The first native media platform specifically conceived for the iPad ».

Rarement les soutiens viennent de là où vous les attendez. Mais cela est un autre sujet. Une économie, un projet éditorial, un modèle se construisent et se défendent tous les jours. Mais ça, vous le saviez tous avant de traverser ce mois de juin.

Bel été à tous !


Photo FlickR CC : AttributionNoncommercialShare Alike par BrunoDelzant et AttributionShare Alike par Todd Klassy

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http://owni.fr/2011/06/28/edito-spel-it-slowly-june/feed/ 12
Cher fonds SPEL… http://owni.fr/2011/06/07/cher-fonds-spel/ http://owni.fr/2011/06/07/cher-fonds-spel/#comments Tue, 07 Jun 2011 18:26:51 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=66755
C’est avec un plaisir, que je me permettrais de dissimuler ici, que nous venons d’apprendre – non sans joie, mais je ne saurais insister d’avantage – que tu as décidé, d’attribuer à OWNI (qui rappelons-le a créé près de 40 emplois en moins de trois ans et gagné le prix d’excellence générale du journalisme à Washington) la modique somme de… zéro euro de subvention d’aide à la presse en ligne pour les trois prochaines années.

Comment te dire ?

Cher fonds SPEL, nous avons mis les pieds dans le plat avec nos enquêtes et tu as su nous en tenir gré. Tes subventions sont opaques, tes intentions davantage encore et ton fonctionnement vraisemblablement coupable d’accompagner l’absence dramatique de remise en cause d’une profession, nécessaire au bon déroulement de la vie publique. C’est anecdotique me diras-tu. Anecdotique ? Oui, mépriser l’esprit d’indépendance, de ton prisme à toi, est sans doute chose anecdotique. En un sens, le test est concluant…

Attends-toi, cher fonds SPEL, à ce que nous fassions donc, malgré toi, notre travail avec une assiduité et une énergie que ton mépris à notre égard ne fait que renforcer. Oui, un média qui donne à penser sans pub ni mur du paiement, pire, en Creative Commons et en open-source, c’est atypique, hors cadre, peu normal. Pire ? Une entreprise fondée avec 10 000 € et capable de s’adresser à près de 2 millions d’êtres humains chaque mois, fidèles et enthousiastes, un éditeur de presse présent sur trois continents (Paris, Tunis, Palo Alto) qui emploie autant de développeurs et de designers que de journalistes et qui fédère plus de 2 000 auteurs en entretenant avec eux une relation étroite, c’est une chance pour son écosystème.

Cette chance, tu as décidé, cher fonds SPEL, de t’asseoir dessus . Tu l’admettras, l’expression est joliment appropriée. Et je ne t’en veux pas. Non. Les 39 autres, les 1 999 autres, les 1 999 999 autres sans doute, mais cela tu t’en tapes. C’est ça, le message que tu viens de leur passer. T’as vu, cher fonds SPEL, j’ai fait suivre ton message à nos followers.


Retrouvez tous les éditos d’OWNI

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#CNNum: inside the situation room http://owni.fr/2011/05/06/cnnum-inside-the-situation-room/ http://owni.fr/2011/05/06/cnnum-inside-the-situation-room/#comments Fri, 06 May 2011 12:49:00 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=61450 18 gus dans un bouzin. Dont 2 femmes. 4 Telco. Quelques vrais geeks. Un canal de chat sur Skype. Et une “déclaration de mission” que nous publierons dans les prochains jours, précisant ce “pour quoi nous nous battrons”. Et des décisions.

Voilà l’histoire des premières heures du CNNum, et les premières décisions concernant la – joliment nommée – “Commission Libertés” dont j’ai accepté la charge.

Un petit déjeuner élyséen, un dîner à une quinzaine, 40mn face à Nicolas-Sarkozy-je-vais-faire-hadopi-42 (#oupas!) et trois heures pour se décider afin d’élire Gilles Babinet, Président du bouzin, ce truc conçu afin d’éviter “les lois mal branlées”, pour parler peu politiquement correct.

Hier soir nous avons réalisé par conf-call notre première réunion opérationnelle. Prometteuse. Beaucoup de choses ont été actées, dont il appartient à chaque responsable (vice-président) de commission et au président de faire part. Des actions à mener rapidement (JEI, taxe – si mal nommée – “Google”, entre-autres) et des chantiers de “longue traîne”. Des chantiers pour tout un mandat. Deux ans. Un si petit mandat. Ou un an. Selon que l’on aura démontré la pertinence du bouzin ou son inutilité. Diable, que de coups à prendre.

Voici deux chantiers au long cours, parmi d’autres à suivre, mis en œuvre à ce jour:

- L’instruction des plus jeunes les plus démunis, via le numérique (notamment par des “cours particuliers”, pourquoi pas en vidéo, avec une implication large et ouverte des citoyens, des associations, des professionnels et de l’État, dont, dans la mesure du possible, l’Éducation Nationale).

- La neutralité des réseaux: “Ce sujet génère un large débat, dans lequel les membres du Conseil font observer qu’il est particulièrement transversal et qu’il est important de consulter ce qui se fait à l’étranger”. Cette phrase est extraite du premier compte-rendu de réunion du Conseil. Définir. Comprendre. Conforter. S’il est bien un sujet qui fait consensus au sein du CNNum à cette heure, c’est celui-ci.

Fail quickly & release soon

Peut-être échouera-t-on à éviter les “lois à la con, mal pensées, aux conséquences diaboliques”. Peut-être ne parviendra-t-on pas à pousser certains débats de société – c’est même probable. Tant, avant nous, ont échoué.

Bienvenue en mai.


Retrouvez :

- Notre dossier de Une réalisé lors de l’installation du Conseil National du Numérique
- L’article précédent de Nicolas Voisin à ce sujet: “Hack the CNN”
- Tous nos édito

Et à lire ailleurs :

- Giuseppe de Martino, autre vice-président du CNNum, qui revient également sur ces premiers jours.
- Jean-Baptiste Descroix-Vernier sur Le Buzz media
- Une tribune de Gilles Babinet, président du CNNum, parue quelques semaines avant l’installation du comité

Illustration CC Loguy.

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Hack the CNN /-) http://owni.fr/2011/04/27/hack-the-cnn-owni-nicolas-voisin-au-conseil-national-du-numerique/ http://owni.fr/2011/04/27/hack-the-cnn-owni-nicolas-voisin-au-conseil-national-du-numerique/#comments Wed, 27 Apr 2011 08:49:39 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=58076 L’Élysée m’a proposé de faire partie des 18 à 20 “sages” du Conseil National du Numérique (CNN), destiné à réunir les acteurs d’Internet “dans leur diversité”, et qui “sera consulté sur l’ensemble des projets de textes législatifs et réglementaires et sur l’action des pouvoirs publics dans les domaines de la société de l’information”, comme l’a précisé le ministre de l’industrie, ainsi que sur l’ensemble des politiques publiques touchant la société de l’information. Une instance sensée être interrogée à l’avenir avant de mettre en branle la machine législative à tort et à travers, en quelque sorte.

C’était une rumeur persistante, du genre de celle qui fait sourire tant elle parait improbable. “vu comme vous tapez sur l’exécutif, je ne vois pas cela se faire” nous disaient, unanimes, ceux avec lesquels nous discutions de ce qui n’était pas une information, mais des bruits de couloir.

La proposition était d’autant plus étonnante que nous avons lancé OWNI.fr – l’Objet Web Non Identifié dont je suis le Directeur de la publication – au moment de la “bataille de l’Hadopi“, pour incarner et diffuser un certain nombre de valeurs, de libertés, une conception du web que la loi Création et Internet mettait, sinon en péril, tout du moins en danger.

Il n’est pas un Internet sauvage et un autre civilisé, l’un qui faudrait dompter, l’autre auquel nous devrions nous résigner.

Mon approche et ma vision de l’Internet pourraient ainsi être perçues comme entrant de plein fouet en contradiction avec celles portées par l’actuel gouvernement. Je n’en ai pas moins accepté de faire partie du CNN, parce que sa composition et sa feuille de route me laissent à penser que les missions qui lui ont été attribuées ne seront pas vaines, et qu’il pourra bel et bien servir d’instance de concertation, et d’orientation, des politiques publiques appliquées au numérique.

Les pouvoirs publics, en France en particulier, ont le plus souvent fait montre d’une vision biaisée, pour ne pas dire anxiogène, de l’Internet. La création du CNN montre qu’il peut – peut-être – en aller autrement et que notre société a beaucoup à apprendre de ceux qui, chefs d’entreprises, entrepreneurs des nouveaux médias, contribuent à faire de cette société de l’information une partie de la solution, plus que des problèmes, auxquels nous sommes collectivement confrontés. Plus encore, qu’il n’est pas un Internet sauvage et un autre civilisé, l’un qui faudrait dompter, l’autre auquel nous devrions nous résigner.

La tentation quasi adolescente de claquer la porte a été forte. En acceptant cette nomination, j’entends bien me faire le porte-voix de tous ceux pour qui l’Internet constitue une chance pour nos démocraties, et qui défendent donc :

La neutralité du Net et des réseaux, la possibilité pour les citoyens de s’y exprimer, le droit d’accès libre et universel au web, la société du partage, du remix, de l’open-source, de l’open-data et du Creative Commons, notamment.

Enfin, Internet est également une formidable opportunité pour nos économies : le rapport McKinsey a ainsi récemment estimé que l’Internet, qui pèse 60 milliards d’euros dans l’économie française, a créé plus de 700 000 emplois, soit 25% des emplois créés en France depuis 1995.

Je n’ai pas fait l’ENA. Pire, je n’ai pas de diplôme, juste un joli BAC en poche. Mais j’ai créé ma première entreprise à 18 ans et en lançant, en 2006, le PoliTIC’Show, un blog vidéo qui donnait des temps longs aux candidats à la présidentielle de 2007 pour s’exprimer, j’ai tenté de montrer qu’un blogueur, un citoyen, un amateur, pouvait apporter une véritable valeur ajoutée aux débats politiques. Aujourd’hui, avec OWNI, nous tentons de montrer ce qu’Internet peut apporter au journalisme, à la médiation culturelle et à la redéfinition de l’écosystème médiatique. Je me plais à penser que cette nomination au CNN témoigne d’une évolution dans la perception que se font les pouvoirs publics de ceux qui peuvent aujourd’hui contribuer au débat public.

Mais je ne suis pas dupe : le Parlement n’aura probablement guère le temps d’être saisi de textes majeurs relatifs à l’Internet d’ici la présidentielle de 2012. Je n’en fais pas moins le pari que le travail du CNN permettra, d’ici là et je le souhaite par la suite, de contribuer au débat sur ce que peut apporter l’Internet en particulier, et le numérique en général, à notre démocratie – et qu’il serait dommage de s’en priver.

Si tel n’était pas le cas, j’en tirerai les leçons, avec vous et le million et demi d’internautes séjournant ici chaque mois, avec l’ensemble des 38 salariés associés d’OWNI et le millier d’auteurs que nous avons réunis, qui accompagneront, je n’en doute pas un instant, l’exigence qui devra être celle des “sages” du CNN et du petit artisan nommé ce jour, afin de vous représenter.

MAJ : Suite à sa première réunion, qui s’est tenue ce jour, la Commission Nationale du Numérique [#CNNum] s’est organisée en 3 commissions “Croissance, Accès et Libertés” et a élu :

- Gilles Babinet en tant que Président,
- François Monboisse, en tant que Vice-Président en charge de la Commission Croissance.
- Giuseppe De Martino en tant que Vice-Président en charge de la commission Accès.
- Nicolas Voisin, en tant que Vice-Président en charge de la commission Liberté.

Lire les autres articles de notre dossier :

CNN, une utopie séduisante ?

Pour un Internet “neutre et universel”

Crédits photos CC FlickR Rémy Saglier, Quasimodo

Une Marion Boucharlat à partir de Alex No Logo, téléchargez-la /-)

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http://owni.fr/2011/04/27/hack-the-cnn-owni-nicolas-voisin-au-conseil-national-du-numerique/feed/ 65
[edito] France: round b fever! http://owni.fr/2011/03/31/edito-france-round-b-fever/ http://owni.fr/2011/03/31/edito-france-round-b-fever/#comments Thu, 31 Mar 2011 06:36:34 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=54329 NDA : ceci est un édito « Jean-Claude Vandamme compatible ». Il mélange allègrement les langues, car il tente un mix des cultures qui exige un minima de gymnastique linguistique ;-)

Légende

Sustainability : rentabilité ou profitabilité, au sens d’un modèle économique qui permet l’équilibre et tend à le rendre durable. Le modèle fondamental d’une économie traditionnelle.

Scalability : aptitude d’un produit ou d’un modèle économique à devenir exponentiel en terme de marges générées. Souvent similaire d’absence de modèle de revenus au départ et de pertes durables, il est une norme dans le numérique (ex : logiciels et services à coûts fixes voire faible et marché considérable)

VC : Venture Capitalists, les grands frères des Business Angels, c’est à dire les représentants des fonds d’investissements, ici dans leur acception américaine.

Round : tour de table, au sens d’une ouverture de capital à des investisseurs. Dans le langage courant on parle de levée de fonds, en général synonyme d’une augmentation de capital par émission d’actions nouvelles souscrits par des investisseurs aptes à capitaliser une société.

PME : « une société qu’il faut aider » (Benjamin Bertrand, Philippe Bodénez et Etienne Hans [PDF] ;-)

Simplexification : Google et Wikipedia [en] sont vos amis!

La « sustainability » a un prix

Racontez à un VC, américain par exemple, que votre société est rentable. Il comprendra “je ne vais pas faire de big deal”. Racontez lui comment vous êtes rentables – en étant innovant, en expérimentant, en testant des marchés et des modèles économiques que n’ont pas investi vos concurrents – ici la vente de contenants, c’est à dire des sites, webapp, du datajournalism et autre lignes de codes open-source – et il vous répondra “je n’ai rien compris. c’est trop complexe”.

C’est, en creux, une partie de ce que nous avons compris à SxSW, où nous étions en finale. Les VC d’Austin n’investissent pas en Californie. Et ceux de San Francisco rarement à Palo Alto. Ils investissent de plus en plus « à 10 miles ». Pour passer au petit dej. La « scalability » est leur unique grille de lecture. Et ils avancent et « montent » à bord round après round. Nous étions en finale de l’un des principaux accélérateurs au monde dans notre écosystème news + technology (« news technology related » gagné par Storify, où nous étions la seule société non américaine finaliste) et nous avions bien l’intention d’en profiter pour tester notre discours avec les ” VC US”.

Fessée cul-nul et leçon de vie

Nous sommes européens. « Sustainable » et fiers de l’être. Ils sont américains. « Scalable » au prix de “fail quickly”… Et bornés à le demeurer. C’est ainsi que l’on finance des Google, Twitter, Facebook ou… Quora. Et une bulle de naître ces jours-ci! Une bulle faite de développeurs sans marketeux, d’algorithmes sociaux sans contenus à valeur ajoutée, une bulle de jeux, de « persocialisation » et d’hyperlocal géo-augmenté, enfin une bulle, plein de buzz-words et autres killer concepts à base d’apps – jamais universelles :)

Cette spécificité est vertueuse!

Une philosophie de la vertue créatrice ? La spécificité du marché européen, caractéristique des entreprises et PME françaises – la recherche absolue de « sustainabilité », d’équilibre – lié à la difficulté à se financer par la dette, bancaire, et à l’étroitesse extraordinaire du maillage financier de l’innovation – qui plus est dans le numérique et de manière caricaturale dans les contenus web – cette spécificité n’est pas seulement une faiblesse. Ce modèle est aussi vertueux. Il permet les réglages, les faux départs, la construction par agrégation de talents, l’innovation contrainte, par les moyens, par la quête de la rationalité. On fait pire accompagnement de “start-up”.

Mais ce modèle a besoin d’investisseurs qui interviennent une fois le modèle démontré ! Ce n’est pas le cas du modèle français, riche de “business angels” de “round a” (de premier tour de table à des valeurs minimalistes) mais extraordinairement pauvre de fonds et d’acteurs industriels de “round b” c’est à dire montant au capital après démonstration du modèle économique (en année 2 ou 3 en rythme normal) pour soutenir la quête de « scalabilité », de gains de marges à potentiel exponentiel quand il s’agit du numérique. En « round c », pas de soucis, vous pouvez dialoguer avec des investisseurs à plus de 10 miles. Ça tombe bien, car il n’y a pas d’acteur véritablement innovant (et couillu !) de « round c » en France non plus.

Le modèle européen a besoin de ses VC !

La « scalabilité » et le « focus » sont à ce prix

Si vous voulez rendre « scalable » votre activité, encore faut il en avoir testé les diverses facettes et les opportunités comme les effets de bords de certains arbitrages. Être focus est le temps 1 en économie de type américaine. C’est le temps 2 en économie de type européenne. Préjuger de la valeur de l’un des modèles sur l’autre serait souvent se tromper. Et paradoxalement laisser trop peu de chance à l’erreur constructive (nous tirons plus d’enseignements de nos erreurs que de nos justes intuitions ;)

« Scalability » is a « simplexification » process

Il ne parait pas aberrant de devoir passer par une alchimie économique complexe, expérimentale, qui a besoin d’être « sustainable » afin d’identifier de façon agile ses opportunités de croissance. C’est ce processus de simplification, de reconcentration sur son cœur d’activité, de spécificité et de valeur ajoutée, qui passe par une étape initiale complexe qu’exige le modèle français. Revendiquons-le !

Pour être « focus », d’abord être expérimental!

Tout est dans le titre. Le modèle US qui sait financer l’innovation et la « scalabilité » ne sait pas offrir de chance à des expérimentations qui dépassent les seules entreprises qui les mènent et peuvent bouleverser leur paysage, leur écosystème, positivement. A l’inverse cette économie casino (?) sait créer des Napsters qui agissent tels de puissants tsunamis. Combien de Napsers pour des milliers d’OWNI ? Combien d’expérimentations qui puissent être ET d’intérêt public ET « sustainaible » (être rentable est déjà rare dans notre paysage !) ET « scalable » à terme (le vrai défi pour “l’information augmentée”) ?

Pour être « scalable », d’abord comprendre où sont les FBI

La FBI c’est la « Faculté Brute d’Investissement », expression inventée à la soucoupe, mêlant actif comptable et marge d’exploitation réelle, qui mesure l’aptitude, brute, comme son nom l’indique – c’est à dire avant arbitrages stratégiques – à financer de l’innovation de façon endémique. Avant de tenter de décliner et de proposer en B to C une offre, je pense sincèrement que l’élaborer de façon transversale et didactique avec une cible fortement B to B n’est pas le pire des chemins. La preuve s’il en fallait une : nous sommes encore là. Et vous aussi !

Pour être d’intérêt public, d’abord être indépendant ;-)

Je vais finir par mon point #anarnaute, l’édito du mensuel étant le seul lieu de cet exercice cathartique, en re-précisant ce qu’est un éditeur de presse (“celui qui prend soin” d’après la définition du dictionnaire de l’académie française, de 1762) au sens fondamental de cette expression à connotation juridique : un éditeur de presse est une entreprise bicéphale qui associe des talents en deux pôles, l’un est une rédaction qui dans le meilleur des cas se pose des questions d’intérêt public, et l’autre une société profitable, qui dans le meilleurs des cas tire son indépendance de cette profitabilité. Tout est ici résumé. L’indépendance est garantie par cette « bicéphalité ».

Un projet de média qui serait seulement « scalable » serait « VC compatible », mais est-il alors gage d’indépendance ? Je crois foncièrement le contraire – comprenez : je crois que le contraire est davantage gage d’indépendance. Non pas la pauvreté, mais la recherche de l’équilibre lors de la phase de constitution. Deux mois parfois. Près de 3 ans dans notre cas. Cinq ans en comptant “les années blogs” et 1 an et demi en ne regardant notre histoire que depuis la naissance de la seule soucoupe OWNI.

OWNI’s growing

On a appris à SxSW. Appris notamment à répondre à cette question : « comment t’es scalable ? ». Une réponse à base de livres électroniques (des ebooks et notamment des ebooks augmentés) et d’apps, de webapps universelles – question de religion – mais d’apps iPad aussi, de Push encore, de “niquer Murdoch” enfin – par pragmatisme il paraît. On a appris qu’il ne fallait pas tenter de cloner OWNI.fr aux Etats-Unis mais qu’il nous fallait tenter de conquérir de nouveaux territoires, avec de nouvelles cartes, et un modèle dédié à ce western.

Simplexifier

Nous allons réaliser outre-atlantique une/la killer app ipad de datajournalism que nul n’a encore délivrée, le seul média conçu pour l’iPad qui embarque des contenus réellement augmentés…

… Et non des photos du chien le plus riche au monde – paix à ton âme, Rupper :)

De SxSW à Marie Christine

Cet article est dédié à Marie-Christine, qui se reconnaîtra, et qui avant les Texans nous avait posé les bonnes questions. Mais le contexte est roi. Cet article est aussi dédié à Xavier, qui a gagné au Texas et passé sa nuit à faire autre chose que de boire. Le modèle français en fut troublé – et le contexte empereur :-)

Cet édito est également dédié à Google, Wired, Actuel, et à Pierre, entre autres !

Dans les semaines qui viennent OWNI souhaite boucler sa seconde levée de fonds, son “round b”. Dans les mois qui suivent nous ouvrirons le « round a » de notre première filiale, américaine. Comme à chaque étape de nos joies et de nos batailles, nous vous tiendrons informés de ce que nous apprenons, en marchant. Non sans passion!

Retrouvez:

- l’article contant notre première aventure américaine (et le prix d’excellence générale en journalisme online, à l’ONA – Washington)

- Tous les éditos de la Soucoupe

- SxSW sur OWNI

Extrait du document de présentation de la stratégie d’OWNI (France – USA – 2011) / CC 22Mars SAS.

Illustrations CC FlickR par alykat, Visualist Images, • ian

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http://owni.fr/2011/03/31/edito-france-round-b-fever/feed/ 5
Associer, créer, risquer, s’engager: entreprendre http://owni.fr/2011/02/01/associer-creer-risquer-sengager-entreprendre-edito/ http://owni.fr/2011/02/01/associer-creer-risquer-sengager-entreprendre-edito/#comments Tue, 01 Feb 2011 16:09:49 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=44868 Entreprendre, c’est associer. En une longue année de vie d’OWNI et plus de deux ans d’existence de notre société, nous avons associé 100% des salariés de la Soucoupe. Nous sommes à ce jour 35 salariés (avec un rapport du plus petit au plus conséquent salaire n’excédant pas 100%), 45 associés – et 10 membres de plus en comptant ceux qui rejoignent le Conseil d’Orientation Stratégique que nous mettons actuellement en place. Fédérer des talents, voilà bien le meilleur des moyens et la meilleure des raisons de construire une nouvelle flottille économique, comme éditoriale.

Entreprendre, c’est créer et développer un actif, autour de valeurs partagées. Cet actif, ce savoir-faire, cette marque et notre fonctionnement bicéphale (société technologique “profit” / média “non-profit”) permettent de générer des facultés brutes d’investissement qui vont croissant : c’est ce à quoi nous nous attachons notamment dans le cadre de ce deuxième et ultime tour de table, ouvert en décembre dernier et clos ces prochaines semaines, qui portera à 30% la part de ceux qui auront permis la capitalisation de notre activité et renforcé ainsi nos forces d’innovation.

Entreprendre c’est prendre des risques. Chaque jour qui passe est un pas de plus vers des enjeux à la complexité exacerbée, pourtant gages de notre indépendance et de notre durabilité. Investir dans un écosystème en crise, celui des médias, et résister aux menaces de procès comme aux pressions inutiles en plus de ceux, quotidiens, de toute jeune entreprise, sont des challenges de chaque instant. Nous l’avons fait sans un sou, sans réseau, sans être ni bien nés ni issus des bonnes écoles. Peut-être était-ce in fine un gage de réussite ?

Entreprendre, c’est s’engager à porter avec des personnes de confiance le seul projet qui vaille alors : celui d’être plus libres, plus audacieux, plus enthousiastes encore le lendemain. Puisse cette originale entreprise en inciter plein d’autres ; non seulement celles que nous mènerons bientôt, mais, nous l’espérons, celles aussi que vous mènerez à terme. L’information, la compétition et l’innovation sont des mots qui vont si bien ensemble…

Joli février ! Rendez-vous en mars pour le prochain édito, qui sera l’occasion de fêter les trois ans de notre petite entreprise (et les 33 ans de son heureux fondateur :) et les “un an, tout rond”, de cette maquette d’OWNI que nous nous apprêtons à bousculer encore, en y associant de nouvelles idées, en y créant de nouveaux espace-temps, en risquant à nouveau quelques ruptures et en s’engageant dans une vision partagée.

Éditer, entreprendre, c’est aussi résister, à la morosité et au renoncement, avant tout.

PS : un clin d’œil appuyé à ceux qui, au sud de la Méditerranée, ont démontré ces dernières semaines qu’un peuple éduqué (et affamé) toujours/un jour, se soulève (ici qui plus est au cri de “la liberté ou la mort” et d’un “casse toi pauv’con” version policée). Il n’existe guère plus belle raison de se réjouir, ou peut-être le babillage de son enfant ou de voir le gonflement d’un cœur amoureux. Puissent ces soulèvements conduire à la démocratie… Des peuples qui, en babillant bruyamment, chuchoteraient l’espoir.

Retrouvez les éditos précédents

Image CC Loguy pour OWNI /-)

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http://owni.fr/2011/02/01/associer-creer-risquer-sengager-entreprendre-edito/feed/ 9
Sont-ce, vraiment, encore des enfants?! http://owni.fr/2010/12/31/sont-ce-vraiment-encore-des-enfants/ http://owni.fr/2010/12/31/sont-ce-vraiment-encore-des-enfants/#comments Fri, 31 Dec 2010 17:11:19 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=40744 1,5 million. C’est ce que nous investissons, a minima, en 2011.
Comment ? Où ? Les plans de vol sont visibles sur les murs de la soucoupe – passez /-)

Mois après mois, nous égrainerons ici les innovations, mise en œuvre en “Meta-rédaction” (avec des partenaires), sur des “supports” aussi différents que possible et dans un langage universel, pétri à la fois de HTML5 et de Creative Commons. OWNI grandit, pour gagner en autonomie, en force d’innovation, pour porter plus haut les voix dont nous prenons soin et pour les embaucher, les associer, les voir grandir aussi, ceux-là dont l’information est l’ADN et dont les profils et les compétences sont si variés.

Grandir pour augmenter le soin apporté à tenter de faire mieux.

1,5 million. C’est également le montant de la levée de fonds que nous avons initiée le 9 décembre dernier (pour 15% du capital de la société) afin de rassembler ceux des acteurs de notre écosystème que notre précédente ouverture de capital n’a pas déjà rassemblés dans ce laboratoire à ciel ouvert. Décollage au Printemps. Montez à bord /-)

1,5 million, c’est aussi et surtout le nombre d’entre-vous qui sont passés ici en décembre. Beaucoup plus si l’on compte les autres branches de ‘l’arbre owni.fr‘ (les applications, toutes les applications réalisent déjà plus de trafic que le site et font des Etats-Unis ou de l’Allemagne nos premiers pourvoyeurs d’audience ce mois-ci – sans contenu en allemand :).

2011 verra la Soucoupe prendre son envol (les tests de préchauffage des réacteurs réalisés ces 3 derniers mois semblent avoir été concluants :) et ceci avec en tête 2 ancres pour le développement d’OWNI, 2 marqueurs indélébiles, aujourd’hui en Europe, demain également aux États-Unis :

- Global HTML & Global WebApp : tout OWNI numérique (API) dans le même langage, universel, ouvert, global + tout OWNI (V3 ;) conçu en ‘expérience Web App’ ; browsers, mobiles, tablettes et TV inclus (RIP AppelStore & autres ‘banques’ /-)

- Global Devices & One Device Process : OWNI se déploie sur tous les supports ces 18 prochains mois : Mook (papier), Pulps (numériques), Radio, TV, Mobilité, tablettes… avec une approche éditoriale et une économie propres à chaque support.

  1. <3 2011. Nico
  2. Original #LOL, since 1984. Tom
  3. Aurélien
  4. Je joue toujours du clavier mais Dieu soit loué, j’ai lâché Méthode rose, Hanon à la perfection et autre Kids go to Mozart pour le Cat piano. Sabine
  5. Comme j’ai toujours préféré la montagne à la mer, je voulais être chasseur alpin pour pouvoir faire du ski, me rouler dans la neige et être en vacances toute l’année. Rémi
  6. Quand j’étais gosse en escapade parisienne avec mon paternel, j’étais persuadé que les panneaux «Stationnements gênants» étaient en fait des indicateurs des zones de « Stationnement géant ». A mes yeux de gamin, le petit dessin au cœur du triangle rouge ressemblait beaucoup moins à une remorque embarquant une voiture à la fourrière qu’aux longs camions de la NASA que j’avais vu en photo transportant les tronçons de Discovery vers Cap Canaveral. La preuve était donc faite : ces longues zones parking rayées le long des bâtiments officielles étaient réservées aux navettes spatiales, aux fusées et aux éventuelles véhicules extraterrestres.Bien qu’ayant réussi mon examen de Code du premier coup, je bosse 20 ans plus tard dans une soucoupe, entouré d’êtres étranges avec qui j’élabore des technologies qui bénéficieront un jour, je l’espère, au plus grand nombre. Et je ne peux pas m’empêcher de me dire que, à 7 ans, j’aurais adoré ce plan de carrière. Sylvain
  7. Plugged into #music since 1986. Valentin
  8. Tout petit déjà j’avais la tête dans le cloud et la chemise du Hipster. Développeur certes, mais avec le sourire en 140 signes, une affection sans bornes pour les Lego et l’écriture en CAPSLOCK. Pierre
  9. Ma maman croyait que j’étais sage comme une image, les pieds sur terre. En réalité, j’embarquais déjà pour l’autre dimension, l’oeil collé au viseur et la tête dans le flux.. Oph
  10. 20 ans après avoir été blond et bien au-delà de la courbe de poids recommandée sur mon carnet de santé, j’ai troqué le cabriolet et sa conduite à droite pour le manche beaucoup plus rock n’ roll d’opérateur de la Soucoupe. Et j’ai toujours pas mon permis. Olivier
  11. J’ai laissé tombé bec, casque capillaire et plumes girly pour un style raptor doux-amer. Infiltrée depuis peu dans la soucoupe, je contribue à la domination des Reptiliens dans le Multivers. Andréa
  12. Perles au cou, la petite blonde (trait qui s’est intériorisé depuis) rêve depuis les montagnes Suisse d’être une des reines des fameux et joyeux défilés du carnaval de Rio;). Lara
  13. Pffff, tout ça c’est du bullshit. Moi j’ai trouvé une soucoupe et j’m'en suis fait un chapeau ! Allez moteur, les bonnes idées faut que ça tourne. (sinon, depuis j’ai appris à siffler pour de vrai, hein). Julien
  14. Une guitare, un tshirt à (la)pois, la nature et une blondeur provocante: prédestiné à devenir une rock star, j’ai préféré m’embarquer dans un vaisseau-mère aujourd’hui peuplé de tout un tas de jeunes gens allumés. Rien n’est perdu, comme un merveilleux spécialiste des jeux de mots l’a souligné (oui, Olivier, oui): Guillaume dev(i)endra Banhart. Guillaume
  15. “When I grow up I want to be an astronaut…or maybe a writer..” Little did I know I’d end up working with a group of Frenchmen who call themselves ‘aliens’, in an office known as the flying saucer. In a sense my job can be considered a mixture of both, though the astronaut bit is mostly imaginary. Federica
  16. A cet âge la je voulais déjà rejoindre OWNI en trampoline. Mais mon Carambar était trop gros. Il a fallu attendre le p’tit oiseau de Twitter pour que je puisse arriver dans la soucoupe. Martin C.
  17. ” Mais si j’te jure M’man j’ai vu une soucoupe ! ” Marion
  18. Aecenas ut dui nec tellus malesuada ornare. Elsa
  19. De cette époque je n’ai gardé que les cheveux blonds et dru et l’air passablement réjoui. Ce que j’écoutais au casque à ce moment-là ? Qui sait… En tout cas, il paraîtrait que j’ai marmonné : “…50ter Rue de Malte, mai 2010 ? Community ed… quoi ? Pure-player ? Soucoupe ? OK, j’y serai !” Martin U.
  20. Si seulement le mac book pro pouvait tenir dans la mallette Mickey <3 Minnie, je serais le plus heureux des soucoupiens. Loic
  21. Pink Floyd, dans un baladeur stéréo qui devrait bien marcher, son nom : Sony Walkman. Mon premier contact avec un ordi : Macintosh II Ci, je crois que cette marque a beaucoup d’avenir. Mon premier logiciel : Illustrator 88… je sens que je vais le garder. La révélation : puni sans cesse à l’école pour cause de gribouillis sur les tables…que je signais ;-) Loguy
  22. Louloute
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Augmentons nos démocraties de quelques lignes de code http://owni.fr/2010/12/04/wikileaks-augmentons-nos-democraties-de-quelques-lignes-de-code/ http://owni.fr/2010/12/04/wikileaks-augmentons-nos-democraties-de-quelques-lignes-de-code/#comments Sat, 04 Dec 2010 15:17:47 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=38024

Permettez-moi de douter, peut-être, de l’impact des révélations de WikiLeaks sur la diplomatie internationale ou l’art de la guerre, mais en rien des conséquences pour l’écosystème de l’information et l’économie des médias.

Olivier Tesquet compare l’impact de WikiLeaks pour la presse à celui qu’a eu Napster pour l’industrie de la musique . “Après, rien ne fut plus pareil” caricature, mais sans réellement s’y tromper, son fondateur dans The Social Network. Nous qui défendons l’idée d’un journalisme augmenté du travail en réseau et de l’apport des technologies, notamment pour l’investigation et l’analyse de documents, n’allons pas nous en plaindre.

Ce n’est pas une démarche de transparence qu’initie Julian Assange et ses proches mais un chemin vers plus de profondeur et de granularité, vers une information démontrée, davantage étayée, vers un journalisme d’expertise et de médiation.


Il faudra sans doute bien du temps et du recul pour saisir comment et pourquoi les instances internationales et les penseurs et diplomates, (dont certains nous avaient habitué à plus de clairvoyance), claironnent depuis bientôt une semaine que la démarche de Wikileaks serait pétrie d’anarchisme, quand elle tend à renforcer par la correction le modèle capitaliste. On parle même de totalitarisme, alors qu’à chaque instant l’organisation démontre sa volonté d’associer le plus grand nombre, professionnels comme citoyens, à son travail de libération des faits.

Car Wikileaks n’est pas plus l’incarnation d’un projet politique (c’est tout au contraire une promesse de réalisme) que le rêve d’opendata et de libération de “données” de geeks ayant pour religion l’open source et pour écriture sacrée la ligne de code. Assange, avec qui Nicolas Kayser-Bril et Pierre Romera ont passé du temps, n’est ni un fou ni un prophète : c’est un risque-tout effectivement visionnaire mais bien plus raisonné et raisonnable que la quasi-totalité de nos confrères a bien voulu le dire.

Dans ce moment d’emballement de l’agenda médiatique et de poussées contre-réactionnaires où les démocraties appellent à la censure (la France en tête !) il n’est qu’une chose qui tiennent de l’urgence : se poser, se taire peut-être. Et réfléchir ensemble à ce qui se joue réellement devant nos yeux. Et cela fait sens :

Nous ne vivons pas seulement une crise mais une opportunité sans précédent, celle d’augmenter nos démocraties des valeurs et outils apportées par l’ère des réseaux technologiques. En toute logique, l’information est la première touchée.

C’est toute une tectonique des plaques qui se met en mouvement. En impactant durablement l’écosystème médiatique et la circulation de l’information, WikiLeaks pourrait bien enrichir nos démocraties, par rebond, de quelques lignes de codes. Il serait temps.

> Image de clef (Marianne) retouchée d’après CC Alain Bachelier / StateLogs by Loguy.

Retrouvez tous nos articles sur WikiLeaks


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http://owni.fr/2010/12/04/wikileaks-augmentons-nos-democraties-de-quelques-lignes-de-code/feed/ 4
De quoi OWNI est-il le laboratoire? http://owni.fr/2010/12/02/edito-novembre-owni-laboratoire-media-augmente/ http://owni.fr/2010/12/02/edito-novembre-owni-laboratoire-media-augmente/#comments Thu, 02 Dec 2010 09:16:55 +0000 Nicolas Voisin http://owni.fr/?p=37724 Si nous expérimentons et revendiquons « sérendipité » et « bêta permanente », la soucoupe OWNI n’en est pas moins l’espace commun d’une intuition, devenue conviction partagée : l’information indépendante de qualité a un coût que ne peuvent ou ne devraient financer seuls ou majoritairement ni les annonceurs, ni l’État, ni le consommateur final – l’audience – au prix alors de péages ou de contraintes allant à l’encontre de la libre circulation de l’information mais aussi de la définition de ce que devrait être un « beau média » : un média qui chercherait avant tout à délivrer « une information de qualité dans le meilleur des contextes possibles ».

15h45 : Y a-t-il un geek pour stopper Leguillaume? Selon le site soucoupe.co.ow Martin Untersinger n’aurait en réalité pas obtenu la cannette de bière des mains de Jules Dessange himself.

Nous ne sommes pas une « breaking news organisation »

Nous sommes une entreprise éditrice de presse, un réseau et une équipe qui produit une information à valeur ajoutée, qui en vit et tente de démontrer à ses pairs qu’un modèle en rupture avec les usages tel que celui que nous incarnons est non seulement possible mais également (sans doute) souhaitable.

Aussi, nous expérimentons un journalisme d’innovation, qualifié d’ « augmenté » ou de « digital » dans la mesure où il utilise pleinement les outils du web et s’inscrit dans les usages d’Internet (Open source, Creative Commons, crowdsourcing, blogs, médias sociaux, datajournalism, etc.).

16h32 : The Falcon Hipster Hunter goes russian ! - Hello Kitty, journaliste pour Fourbe, publie une interview exclusive du Falcon Hunter réalisée le 11 novembre à OWNIcity. On y apprend notamment qu'il a laissé tomber les chemises à carreaux pour la chapka. Il boit du thé russe et s'est acheté un samovar aux puces.

OWNI est un groupe de médias innovants

Nous sommes un média d’innovation, et pratiquons un journalisme numérique augmenté dans toutes les étapes du design et de la distribution de l’information : du process éditorial à nos thématiques de prédilection en passant, ce qui n’est pas un détail, par notre modèle économique.

  • L’innovation dans le process éditorial.
    En travaillant avec les blogueurs, pour la moitié des contenus publiés, et en impliquant systématiquement designers, développeurs et journalistes (les trois pôles des équipes d’OWNI) dans un travail à la fois sur des temps explosifs et sur des temps longs, de façon transversale, sans rédacteur en chef, en « mode projets » autours de « dossiers ».
  • L’innovation comme angle et comme sujet.
    Prospective, innovation et impact du numérique comme réflexion et analyse sur les mutations de l’information et de la culture à l’heure du web sont le cœur de l’expertise historique de tous ceux, un millier de contributeurs, blogueurs, pigistes et freelances ainsi qu’une vingtaine de salariés, qui composent ce média en réseau. Interroger les usages afin de conter et de comprendre le monde qui vient… Tout un programme.
  • L’innovation comme économie de l’indépendance.
    Notre économie précède et s’enrichit de notre activité éditoriale. OWNI vit de l’innovation, qu’elle conçoit et vend – pas de la publicité – et s’inscrit dans un écosystème mixte « profit/non-profit » tout en maîtrisant son actionnariat (de 100% du capital initialement à 70% demain sont détenus par les fondateurs et opérationnels) en demeurant profitable, ce qui représente autant de conditions sine qua non d’une véritable indépendance éditoriale et autant de signes distinctifs d’une économie des médias originale, augmentée des libertés, outils et savoirs, que procure Internet.

18h06 : Une relation très spéciale - Dans un diptyque cryptique, Le Guillaume et Papa préparent l'annonce d’informations concernant un nouvel embargo sur les points Hello Kitty et les LEGO.

Comment ça marche ?

OWNI est édité par 22mars SAS, société « éditrice de médias sociaux » (une entreprise dont le métier et de concevoir, designer et développer des médias sociaux) qui tire ses revenus du conseil et de la formation (pour 20% de son chiffre d’affaire) et de réalisation on-line : 40% du CA provient du développement de sites web de publication et 40% d’applications et interfaces d’intelligence technologique et de datajournalism. La ligne de code est la ligne comptable gagnante d’un éditeur de presse à l’heure du numérique.

Bienvenue à la « Social Newsroom », pour paraphraser Benoit, territoire de journalisme augmenté et média de l’innovation, l’horloger de l’information en réseau, fondé et piloté par votre enthousiaste serviteur depuis Paris, oui, en France Madame ;-)

18h19 : Dr Jekyll et Mister Hyde à la tête d'OWNIsciences ? - Selon le OWNItimes, deux photos révèlent que le leading man d'OWNISciences aurait une double personnalité... OWNItimes expose l'étrange cas du Docteur Martin et de Monsieur Clavey en deux photos...

Nouveau à bord ?

Si vous découvrez OWNI récemment (avec des pics à 200.000 personnes par jour embarquées, ça fait quelques nouveaux dans le coin ;) alors foncez découvrir :

On vous réserve bien sûr deux, trois surprises d’ici la fin de l’année… Joyeux décembre à Tous !

Et puisse longtemps OWNI être le laboratoire de nos passions.

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PS : La soucoupe est honorée de vous annoncer qu’après avoir rejoint le SPIIL, nous avons été accepté par la CPPAP, en catégorie “Information Politique et Générale” (celle qui nous sourit ;-) )

20h12 : 70% des pics concernent LeGuillaume - D’après nos sources, 70 % des picslogs mettent en cause LeGuillaume et concernent ses relations avec les owniens, classifiées sous l'étiquette "des relations particulières". Une bonne partie d’entre elles proviennent d'un dimanche passé à la soucoupe... Pour le moment, seules deux images provenant de cette catégorie ont été publiées. Voici la seconde (et notez l'absence de conditionnel).

Les photos ont été prises dimanche 28 novembre, par Ophelia Noor, à l’exception de celle de Dr Jekyll Martin by Martin U /-)

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http://owni.fr/2010/12/02/edito-novembre-owni-laboratoire-media-augmente/feed/ 10